coteaux.png facebook.png gplus.png twitter.png youtube.png lang_en.png

Histoire

La vigne et le vin : Une tradition depuis l’Antiquité

Depuis l’Antiquité, la viticulture occupe une place prépondérante autour de Sommières et les villages voisins. Reconnu par l’INAO en 2011, le terroir « Sommières » regroupe aujourd’hui 18 communes.

Une activité viticole majeure

La vigne a toujours occupé une place importante sur l’aire de Sommières, et ce, depuis la plus haute Antiquité. Les premiers ceps ont été plantés au 6ème siècle avant Jésus-Christ par les colons grecs et étrusques. Les Romains participent à l’extension du vignoble dont les productions s’exportent vers la Grèce, les côtes Turques et l’Egypte. C’est indirectement la grande peste du 14ème siècle et ses conséquences qui auront raison d’une grande partie du vignoble et de l’agriculture en Languedoc.

Le succès des vins de l’aire de Sommières

A partir du XVème siècle, la vigne s’étend à nouveau. L’ouverture du port de Sète en 1670 accentue son développement. La vigne est alors considérée comme une culture concurrente à celle des céréales. La qualité des vins de Sommières est largement reconnue, notamment ceux des vignobles de Calvisson et de Langlade qui sont comparés aux crus des Côtes-du-Rhône. A l’époque, Calvisson fait partie des grands vignobles locaux voués à l’export. Sa réputation est suffisante pour attirer les compliments de l’écrivain Jean-Jacques Rousseau. De son côté, Sommières –carrefour entre plaine et montagne- est un lieu de transactions importantes. Depuis Louis XIV, la gastronomie a généré la déclinaison d’une « industrie » du service de table. Les verriers du Languedoc –dont le siège du syndicat se trouve à Sommières- se sont faits une spécialité de l’embouteillage et du verre de table. On trouve alors de nombreux professionnels liés au secteur du vin (tonneliers, négociants, vendeurs de matériel de vinification, etc). La ville devient un pôle d’influence économique local qui développe des marchés de renommées régionale, notamment dans le domaine de la production viticole. Très réputé, le marché aux vins de Sommières attire de nombreux vendeurs de la filière qui accède ici, à une plateforme commerciale extrêmement dynamique.

Des crises au succès

Si l’apparition de l’oïdium affecte gravement la production viticole au milieu du XIX siècle, les traitements au soufre permettent dès 1862 un redémarrage de la production avec un essor lié au développement du chemin de fer. Toutefois dès 1873 le phylloxéra décime le vignoble. La superficie passe de 562 hectares à 15 hectares. Il ne subsiste plus qu’un hectare de vigne à Langlade. La reconstitution du vignoble est difficile et se fait progressivement. En 1896, les vignes s’étendent sur 300 hectares. En 1907, Sommières -comme toute la région- traverse une nouvelle crise viticole qui sera réglée grâce à l’adoption par le parlement de la Loi sur la répression des fraudes.

La hiérarchisation en marche

Les vignerons accèdent en 1985 à l’AOC Coteaux du Languedoc aujourd’hui devenue Languedoc, ils travaillent en parallèle, des règles de production plus restrictives que le décret. En 1991, ils créent l’association pour le reconnaissance du cru « Langlade » qui devient l’association Terre de Sommières, récemment simplifié pour devenir « Sommières ». Leur terroir a été reconnu par l’INAO au sein du décret AOC Languedoc sous la dénomination géographique Sommières ( cf JO 15 novembre 2011)

L'ABUS D'ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.